La société irakienne est fortement patriarcale et la survie des femmes repose notamment sur un respect absolu des normes socio-culturelles et l’existence de liens communautaires solides. Avoir une relation extra-conjugale et un enfant hors mariage expose forcément toute femme mariée qui s’y aventurerait à des représailles familiales, sociétales voire étatiques. Nous parlons ici des crimes d’honneur traditionnels, du bannissement, de la vulnérabilité des femmes divorcées, de la criminalisation de l’adultère, de peines de prison excessives et de risques de torture ou de mauvais traitements.
Cette analyse montre que les femmes qui ont un enfant issu d’une relation extra-conjugale ne peuvent pas retourner en Irak parce qu’elles ont une crainte objective de persécution au sens de la Convention des Nations unies sur les réfugiés.
Lire (NL uniquement) : Risques en cas de retour à Bagdad pour les femmes mariées avec enfant issu de relation extra-conjugale.